mercredi 15 février 2012

Mendoza (Jour 130 à 134)

Du samedi 10 au mercredi 15 février, nous étions à Mendoza.


Malgré la chaleur accablante qu'il a fait ces derniers jours, c'est une ville où il fait bon se promener, à l'ombre des grands arbres, sur les longues, longues, longues avenues...


Ci-dessus, la cathédrale de Mendoza, l'un des édifices religieux les plus anciens de la ville. Elle a conservé sa structure architecturale, bien qu'elle ait été reconstruite et rénovée de nombreuses fois. La construction actuelle date de 1875. Garée devant, une petite voiture de type vieille Renault des années 80, qui pullulent à Mendoza.


En allant au Parque General San Martin, le "Central Park" de Mendoza, nous sommes passés par une large avenue bordée de grandes maisons.




Ci-dessus, au beau milieu de la ville, les restes de l'ancienne gare de train. Aujourd'hui un no man's land un peu inquiétant...


Le mur d'enceinte a été déclaré zone libre pour les graffitis. 


Nous avons visité le museo del Area Fundacional. Mendoza a été totalement détruite par un tremblement de terre en 1861. L'épicentre était sous l'ancien centre ville, là où est aujourd'hui situé le musée. Après cette terrible catastrophe, le centre ville a été déplacé.




Ci-dessus, un arbre des classes sociales à l'époque de la fondation de Mendoza, au 16ème siècle. Tout en haut de la pyramide était le colon espagnol, ensuite les militaires et les fonctionnaires. Venaient ensuite les commercants et les "Criollos" c'est-à-dire les descendants d'Espagnols nés en Argentine. Tout en bas de l'arbre, les Indigènes et les Mulatres (certainement les escalves noirs ou les métisses Indigènes-esclaves).


Mendoza est la capitale du vin argentin ! Alors, forcément, on en a profité en faisant un petit tour des "bodegas", c'est-à-dire des propriétés viticoles, dans la ville de Maipu, à 8 kilomètres de Mendoza. Pour y aller, on prend un bus en centre ville, et ensuite, arrivé à Maipu, il faut louer un vélo (30 pesos la journée). Et c'est parti pour faire vibrer les papilles ....



Le tour des vigobles fait 24 kilomètres allez-retour, sur une route plate. Ci-dessus, un paysage typique, des vignes à perte de vue, et derrière, au loins, la cordillière des Andes. Mendoza est située en plein milieu d'une zone aride. Etrange, direz-vous, pour cultiver du vin ? Non, car les Argentins maitrisent parfaitement leur systène d'irrigation. Le temps sec leur permet d'éviter les fortes pluies parfois destructrices de récoltes. Et la différence de température entre le jour (très chaud) et la nuit (fraiche), fait du bien au raisin...


Dans la propriété viticole de Carinae, dirigée par deux Francais à la retraite, l'étiquetage des quelques 100 000 bouteilles de vins produites (c'est une petite proprété familiale, les grandes propriétés produisent plutot 300 000 bouteilles) se fait à la main... C'est tout un art...


Chez les Tomassini (ci-dessus), on se vente d'avoir les plus anciennes cuves de Mendoza, les seules qui soient en brique et non en béton. Elles ne sont plus utilisées depuis 1984.


Que serait un tour des vignobles sans une bonne dégustation (ici à Carinae)... Nous avons beaucoup aimé leur rosé. Le Malbec, spécialité de Mendoza, est proposé partout, mais nous ne l'avons pas trouvé à notre gout...


Bon vin et bon vent !

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