lundi 2 avril 2012

Buenos Aires - Reserva ecologica Costanera Sur

Pour le dernier post à propos de Buenos Aires, on vous emmène dans la nature, à deux pas du centre ville, Il s'agit d'une zone naturelle protégée où les Porteños (les habitants de Buenos Aires) vont se promener à pied ou à vélo le week-end. C'est une sorte de poumon vert entre la ville et l'embouchure (gigantesque) du Rio de la Plata. Lorsqu'on est dans le parc, on ne voit de la ville que quelques grattes-ciels. Impression étrange ! Et les eaux de l'embouchure sont très boueuses (il est interdit de s'y baigner). De la côte, on apercoit quelques bâteaux. Et en face, invisible, il y a l'Uruguay.











Pour conclure à propos de Buenos Aires : nous avons été agréablement surpris par la ville qui, des trois capitales que nous avons visitées, Lima au Pérou, Santiago au Chili et donc Buenos Aires en Argentine, est celle où on apprécierait le plus d'y vivre. C'est un joyeux mélange de classique et de moderne, d'urbanisme et de nature. On s'y promène l'esprit libre, sans se sentir en danger, ca a été un vrai plaisir de parcours en long et en large les ruelles et grandes avenues de Bs. As. ! Et notre quartier préféré fut Puerto Madero, l'ancien port rénové.

Ainsi se termine notre beau voyage en Amérique Latine. Nous avons été heureux de partager toutes nos découvertes avec vous, merci de nous avoir suivi, et d'avoir fait quelques commentaires (Big up à Ttt).

On se retrouve de l'autre côté de l'océan Atlantique, décollage de Buenos Aires mardi à 13h30 heure locale, arrivée à Londres après 13h15 de vol, à 6h40 à Heathrow... Puis aterrissage à Paris CDG à 11h25...
Allez, courage, c'est le dernier (et pas le plus long) de nos trajets !

Marion et Gaëtan.

Buenos Aires - San Telmo

Petite balade en photos dans le quartier de San Telmo, sorte de petit Paris, avec ses rues pavées et son marché des antiquaires tous les dimamches, calle Defensa...














samedi 31 mars 2012

Les eaux de Buenos Aires

On aurait tendance à l'oublier très vite, lorsqu'on est perdu en centre ville, mais Buenos Aires est une ville fluviale, située dans l'estuaire gigantesque du Rio de la Plata, qui débouche sur l'océan Atlantique.

En ville, c'est à Puerto Madero qu'il faut aller pour se promener au bord de l'eau. Ancienne zone portuaire, ce quartier a été récemment rénové pour accueillir restaurants, appartements, université et magasins dans les anciens bâtiments de brique, ce qui donne un certain charme au lieu.


Avec les grattes-ciel en toile de fond, le très moderne "Pont de la femme" et les deux vieilles frégates (dont l'une se visite), Puerto Madero est un quartier tout en contrastes, très représentatif de Buenos Aires.

Mais pour vraiment profiter du bon air et de la nature, il faut aller à Tigre, située dans le Delta, à une petite heure en train au nord de Buenos Aires (on peut y aller depuis la gare de Retiro ou en bateau depuis Puerto Madero).



A Tigre, les habitants n'ont pas de voiture : ils se déplacent en bateau et vivent dans des maisons sur pilotis. Les enfants vont à l'école en bateau, car il n'y a pas de route dans le delta. Quelle vie ! Nous avons été subjugués !

Buenos Aires - Palermo

Petit tour dans les quartiers aisés de Buenos Aires, comme Palermo et Recoleta, qui abritent belles demeures, ambassades, de nombreux parcs et des musées.

Nous avons commencé par un petit tour au Jardin Botanique de Buenos Aires.


 





Ensuite, direction le musée consacré à Eva Perón, seconde épouse du président Juan Perón, qui fut Première dame d'Argentine de 1946 à 1952, année durant laquelle elle mourut d'un cancer à l'âge de 33 ans.
Eva Perón, surnommée affectueusement "Evita" par les Argentins.
D'abord actrice, Eva Perón est devenue une femme engagée politiquement aux côtés de son mari, dont le nom est à l'origine du Péronisme (cliquez ici pour plus d'informations), puis, à sa mort, une icône.
La présidence de Perón, issu du Parti Travailliste, fut à double-tranchant. Juan Perón fut intraitable avec l'opposition syndicale et politique, jusqu'à l'emprisonnement et la torture. Il admirait les dictateurs Benito Mussolini et Franco. Un réseau de fuite de nazis fut mis en place par le président himself.
Quant à Eva Perón, elle milita pour que le droit de vote soit accordé aux femmes, victoire qu'elle obtint en 1952. Elle vint en aide aux pauvres, avec sa Fondation Eva Perón. Portée aux nues par les supporters du mouvement péroniste, elle finit par abandonner la candidature au poste de vice-présidente, sous la pression de son président de mari et des militaires machistes.
Son impressionnante garde-robe est exposée au musée.
L'ombre d'Evita plane encore sur l'Argentine...
Photographie du cortège funéraire d'Evita.
Tableau d'un artiste argentin qui exposait ses oeuvres au musée.
Immeuble chic de Palermo.
L'entrée du Jardin japonais de Buenos Aires.
Un peu de zénitude dans cette urbanitude !

Buenos Aires - La Boca

Jeudi, nous sommes allés faire un tour dans le quartier de la Boca, réputé pour être le quartier "difficile" de la capitale. En d'autres termes, c'est le "Bronx" de Buenos Aires.




C'est un quartier populaire, où les touristes ne s'aventurent que dans le "Caminito", et ses alentours, rue célèbre aux maisons colorées. Ces couleurs ont d'ailleurs une histoire : les immigrants espagnols et italiens, arrivés à Buenos Aires pour la plupart durant le boom des années 1880 travaillaient à l'entretien des bateaux. Ils ramenaient le surplus de peinture pour décorer les facades en tôle ondulée de leurs maisons.

Quelques pas de tango...
Le long de la voie ferrée désaffectée.
Un cheval aux couleur de l'équipe de foot Boca Juniors.
Un carrefour coloré.
Mariage toxique ?
Vieil immeuble de la Boca.
Les tôles ondulées et colorées du Caminito (le petit chemin).
Le tango, plus très à la mode, nous a-t-on dit, survit grâce au tourisme. ¡ Qué pena !
A la Boca, on n'est ni Argentin, ni Porteño (c'est-à-dire de la ville de Buenos Aires). Non. On est de la Boca, un point c'est tout !
Et plus que tout, on est supporter du club du quartier, Boca Juniors, l'un des deux clubs mythiques de la capitale, ennemi juré de River Plate (le club dit "bourgeois", en opposition au milieu populaire de la Boca).
Le club vient d'ailleurs d'acheter un nouveau joueur, Gaëtan Morin, venu du Stade Malherbe de Caen.
Nous avons fait une petite visite de la Bombonera, et de ses coulisses.
Et de sa pelouse où l'équipe, au lendemain de notre visite, a remporté une victoire contre une autre équipe argentine, dans le cadre de la Copa Libertadores.
Dans le stade, il y a une place réservée à un ancien joueur, quelqu'un de très spécial qui a fait la renommée du club...
Diego Maradona, of course !
Et comme l'a dit Victor Hugo Morales, célèbre commentateur sportif uruguayen, à propos "del Pibe de Oro" (le gamin en or) : "¡ Genio! ¡Genio! ¡Genio! Barrilete cósmico, ¿de que planeta viniste? ¡Gracias Dios! ... por el Fútbol... por Maradona... por esta lagrimas." 
Traduction : "Génie ! Génie ! Génie ! Barril cosmique, de quel planète viens-tu ? Merci à Dieu ! ... pour le Football... pour Maradona... pour ces larmes."

Buenos Aires - Microcentro

Nous avons décidé de passer notre dernière semaine en Amérique du Sud, du 27 mars au 3 avril, à Buenos Aires, capitale de l'Argentine. La ville compte 3 millions d'habitants, environ 13 millions avec la banlieue (source : Lonely Planet édition 2010, les chiffres ont dû augmenter depuis). On ne s'y sent pas trop dépaysés. C'est un mélange de Paris, de Londres et de Casablanca, le tout à la sauce latine. Beaucoup de circulation, de gens, de rues à explorer, de parcs...

Dans ce premier post, voici un apercu du quartier Microcentro, considéré comme le coeur de la capitale.


Vue depuis la Plaza San Martin (qui est, en fait, située dans le quartier Retiro) sur la Torre de los Ingles.
Promenade dans le centre... Un petit air de Paris, vous ne trouvez pas ?

L'Obelisco de 67 mètres, sur la Plaza de la Republica.
Les pupitres sont installés, pour un concert urban-nature !