mercredi 30 novembre 2011

San Pedro de Atacama - suite

Lundi 28, nous avons fait une excursion dans la Valle de la Luna et la Valle de la Muerte, autrement dit le désert aux alentours de San Pedro.

A l'arriere-plan, on distingue le volcan du Licancabur, endormi depuis des millions d'années, et entouré d'autres volcans toujours actifs qui lachent des fumerolles de temps en temps... Pourvu que tout le monde continue a faire la sieste...

Sur les routes de la Valle de la Luna...

Du sable et encore du sable... et du sel, aussi !

Ceci n'est pas de la roche, mais du sel, que l'on entend craquer sous l'effet de la chaleur... Oui, on a gouté, ces murs sont bien salés !

En attendant le coucher de soleil, devant les contreforts des Andes...

Gaëtan et Marion-Super-Musclor (oui, je fais bien semblant de porter la montagne, non ?)
Le lendemain matin, réveil a 4h du matin et 2h de route pour se rendre aux Geysers del Tatio, tout pres de la frontiere bolivienne. Il faisait un froid de canard, 5 degrés, et il y avait un sacré vent. Donc, d'apres notre guide, des conditions défavorables pour voir les geysers. Tant pis, c'était bien quand meme, Gaëtan s'est baigné dans une piscine naturelle d'eau chaude, il y avait des mouettes (bizarre, si loin de la mer !!!) et des vigognes (vicuñas en espagnol, lointaines cousines des lamas et des alpagas).












Voila ! C'était super ! Maintenant, nous quittons le désert de l'Atacama et nous retournons sur la cote Pacifique, pour une étape dans la ville de la Serena. A bientot pour de nouvelles aventures !!!

San Pedro de Atacama (Jour 51 a 56)

De vendredi a mercredi, nous étions a San Pedro de Atacama, un village perdu dans le désert de l'Atacama, le plus aride du monde. Nous étions hébergés chez Brigitte et Miguel, un couple franco-chilien qui tient La Casa de los Musicos. Une ambiance festive (surtout que nous avons feté leurs anniversaires ce week-end) arrosée de pisco (la boisson locale) au coca et au citron et de musique aussi, car Miguel, fils d'un grand musicien, est un guitariste hors pair. Nous avons donc vécu au rythme de San Pedro, accablé par la chaleur (il a fait entre 35 et 40 degrés lorsque nous y étions). Nous n'avons pas tellement aimé le village en lui-meme, qui ne vit que pour le tourisme, et manque sacrément d'authenticité (authenticité que nous avons trouvé chez Brigitte et Miguel).

Gaëtan et Brigitte dans le patio de la Casa de los Musicos

Pita et Pito, des chats tres actifs qui aiment dormir dans un bon lit ou, ici, en haut du frigo.

Gaëtan a entrepris de tester tous les hamacs des auberges du Chili (voir la photo d'Arica).


Ma petite Lhassa me manque, mais j'ai trouvé réconfort aupres de Pita.

Dimanche, Brigitte et Miguel nous ont emmenés faire un tour a vélo dans les alentours de San Pedro. Il faisait une chaleur d'enfer, mais ca faisait du bien de se dégourdir les jambes. Apres quelques kilometres, Brigitte et Miguel ont continué vers le terrain qu'ils possedent tandis que nous nous sommes enfoncés dans la Quebrada del Diablo, un cañon labyrintique assez étonnant...



Gaëtan et Marion sur un arbre perchés.

Brigitte et Miguel

Au fond du cañon.


Equipement indispensable dans le désert : le chapeau et les lunettes, pour un look tres... Sherif texan, non ?





vendredi 25 novembre 2011

Arrivée au Chili, a Arica (Jours 47 a 50)

Du lundi 21 au jeudi 24 novembre, nous avons passé la frontiere et nous sommes arrivés au Chili, deuxieme partie de notre road trip en Amérique Latine.


Nous avons fait un arret de plusieurs jours dans la ville d'Arica, située en plein désert, mais, fort heureusement, en bord de mer.



Nous avons logé dans l'auberge Arica Unite, tenue par Jenni, une Francaise. Nous étions a 2 minutes a pied de la plage, et a 3 du marché pour acheter nos fruits, légumes, viande et biere. L'ambiance dans l'auberge est excellente, on est comme a la maison...



Ci-dessous, Gaetan, en plein travail, dans le patio de la maison...


Et deux des occupantes de l'auberge, les tortues Angelina et Fanny...


Voici la plage qui est juste a coté de l'auberge. Il y a des tortues, des pélicans, des dauphins et des lions de mer (ou otaries) qui barbottent. Malheureusement, impossible de les prendre en photo, on ne voyait que des petites tetes qui dépassaient !



Comme l'ambiance était bonne a l'auberge, nous avons tous pris un cours de surf avec Yoyo, le surfeur du coin.


La classe, non ?


Seul petit hic, l'état de propreté de la plage ou nous avons pris le cours du matin, jonchée de détrituts pour le moins improbables...

Le premier soir, Jenni nous a tous emmenés boire un "Terremotto" (ca veut dire tremblement de terre), un cocktail a base de vin blanc, de glace d'ananas et de liqueur... Tres tres traitre !



Le lendemain soir, nous avons organisé un "asado", c'est-a-dire un barbecue, un des incontournables du Chili (et de l'Argentine).


Bref, on était si bien occupés a surfer, bronzer, manger des glaces et flaner en short qu'on a oublié que c'était bientot Noël... Dans un mois !


Apres ces quelques jours de farniente, nous voila repartis, on vous donnera tres prochainement des nouvelles du désert d'Atacama.

samedi 19 novembre 2011

Arequipa - Trek au Cañon del Colca (Jour 43 et 44)

Jeudi et vendredi 17 et 18 novembre, nous sommes partis faire un trek de deux jours dans le célèbre Cañon del Colca, situé à 3h de route d'Arequipa. Paysages magnifiques, souffle court, équipe de choc, piscine au fond du cañon dans une oasis, combat de taureau et bébé lama à croquer, telles étaient les surprises qui nous attendaient !


Jeudi matin, nous sommes tout en haut, et il faut aller... tout en bas, tout au fond, jusqu'à l'oasis de Sangalle. Il a fallu 6h pour y arriver...






Vendredi matin, lever à 4h30 et départ à 5h pour remonter les parois du cañon avant l'arrivée du soleil. On peut voir une petite tache bleue, la piscine !



Le fruit du cactus ( le gout est similaire à celui de la pastèque).


Notre équipe de choc avec laquelle nous avons fait le trek, bonne ambiance assurée ( de gauche à droite Gaetan, les Polonais Bartosz et Alexandra, l'Australienne Asia, Marion, les Anglais Rosie et Richard, et notre super guide).


Sur la route du retour, nous avons été retardés par un combat de coqs... heu, de taureaux. Impressionnant !


Ca donne envie de le ramener à la maison, hein ?! (mais si, pour brouter l'herbe du jardin!)
Notre passage à Arequipa s'achève, nous partons demain à Tacna, à l'extreme sud du pays, ville étape pour rejoindre la frontière. Rendez-vous donc la semaine prochaine pour de nouvelles aventures au Chili !

Arequipa - Monastère Santa Catalina

En 1570, à peine qutre ans après l'arrivée des premiers Espagnols à Arequipa (2ème ville du pays, située au sud du Pérou), le monastère Santa Catalina de Siena est fondé.
Très bien conservé, il a été construit en tuf de lave, cette pierre volcanique blanche à laquelle Arequipa doit son surnom de "Cuidad blanca", la Ville Blanche. Le monstère est une "ville dans la ville", de 20000 mètres carrés, avec ses rues, ses lois, et sa hiérarchie sociale.
Le monastère recevait des femmes d'origines diverses qui entraient au couvent pour devenir religieuses et abandonner pour toujours leur famille et la vie extérieure. Les novices et soeurs menaient une vie consacrée à la prière, elles devaient faire voeu de silence et n'étaient autorisées à parler que pendant leurs heures de travail.
Au départ le monastère recevait surtout des filles de bonnes famille qui, une fois entrées au couvent, continuaient à vivre dans le luxe, aidées par des servantes et des esclaves, en organisant des réceptions ou en s'habillant avec luxe.
En 1870, une soeur envoyée par le pape a mis le hola sur ces pratiques ( les religieuses étant sensées faire voeu de pauvreté).
Le couvent est partiellement ouvert au public depuis 1970. Une trentaine de soeurs dominicaines continuent à vivre dans une partie du monastère spécialement rénové pour elles (et inaccessible bien entendu). Le reste est ouvert aux visiteurs.


"Silencio", le silence est de mise au monastère de Santa Catalina.

Le couvent abrite quelques colibris (ici un très jeune, pas du tout farouche).

Les murs du monastère ont éte restaurés et peints dans leurs couleurs originelles, bleu et rouge, ce qui donne aux lieux une atmosphère très gaie.





Nous sommes tombés sur un élevage de cochons d'inde (qui se dit cuy au Pérou).
Les bonnes soeurs (et tous les Péruviens, et Gaetan) les apprécient dans leurs assiettes !