lundi 23 janvier 2012

Parque Pali Aike - Jour 108

Depuis jeudi 18 janvier, nous sommes à Punta Arenas, la ville la plus au sud du Chili, tout près de la Terre de Feu, au bord du célèbre canal de Magellan. La ville est un point de départ pour des excursions dans la région. A notre auberge, Hospedaje Independencia (un de nos coups de coeur), nous avons fait connaissance avec des Suisses, Sophie et Francois, qui avaient loué une voiture et nous ont proposé d'aller explorer le Parque Pali Aike. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous étions sur la route...

"Protégeons-les"
En route pour l'infini patagonien...
Marion, Sophie, Francois et Gaëtan à l'entrée du Parque nacional Pali-Aike
Paysages lunaires, volcaniques, étranges aussi avec ce rond vert clair au milieu du grand vide...
Le Parc Pali-Aike, c'est le paradis des aninaux, nous avons observé une dizaine d'espèces différentes, à commencer par les guanacos, lointains cousins du chameaux (ce sont des camélidés), qui peuplent le parc. Sur la photo, les deux guanacos du milieux sont des jeunes, certainement nés fin 2011. Autres animaux vus , mais pas en photo sur ce blog : un tatou, un putois, un flamand rose, un lièvre "gigantesque", une souris et des oiseaux de proie.


Un naudou, cousin de l'émeu.
A l'entrée du parc, près de la maison du garde, une petite famille de renards gris semi-apprivoisés attendait certainement sa pitance. Devant, la mère attentive au moindre mouvement, derrière, ses petits.
Un petit renardeau gris, si mignon !
Les pumas sont au nombre de six dans le parc, mais nous n'en avons pas croisé, car ils ne sortent qu'à la nuit tombée pour chasser, notamment le guanaco (ici les restes d'un bassin et de la colonne vertébrale).

Le parc Pali-Aike est une ancienne zone volcanique. Une gigantesque coulée de lave séchée le traverse (et va jusqu'en Argentine, car nous étions tout près de la frontière).

Un guanaco devant la coulée de lave.
C'est un champs noir, dur, figé, sur lequel on marche en pensant à cette lave qui bouillait il y a des milliers d'années et qui a tout ravagé sur des kilomètres et des kilomètres.
Nous avons marché dans un vieux cratère qui a été fréquenté il y a 10 000 ans par des indigènes. 
Nous avons observé d'en haut, cet autre cratère. Le volcan s'est effondré sur lui-même. Pour les indigènes, cet endroit était mauvais, plein d'esprits maléfiques.

Sophie et Francois marchent vers une petite lagune.

La Patagonie, c'est cela : de grandes étendues de steppe, du plat herbeux à l'infini, et aussi beaucoup de barrières pour délimiter des estancias, ces énormes propriétés dédiée à l'élevage du mouton, importé sur le continent au XIXe siècle.
Il est 21h30, et le soleil se couche enfin au bout du monde...

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