mardi 10 janvier 2012

Ile de Chiloé (Jour 90 à 97)

Du 2 au 9 janvier, nous sommes allés faire un tour sur l'ìle de Chiloé

Cliquez ici pour voir la carte.

Nous sommes tombés sous le charme de cet endroit beau, calme, balayé par le vent du Pacifique, cet endroit nature où la météo change vite, cette île qui regorge de légendes mystérieuses...
Nous avons pris un bus de Puerto Montt et traversé un bras de mer durant une petite  demi-heure.



Notre bus nous a conduit jusqu'à Castro, ville principale, au centre de l'île. Nous y sommes restés une nuit avant de faire à nouveau 2h de minibus pour rejoindre la calme et tranquille Cucao, installée dans un petit fjord, au bord du Pacifique.


Depuis la fenêtre de notre chambre, à l'auberge Fogon de Cucao, nous avions cette vue ci-dessus. Un endroit parfait pour se relaxer, observer la faune et la flore, et notamment ces oiseaux prédateurs qui ressemblent à des faucons et qu'on voit partout.


Nous avons fait un tour sur la plage. Les gardiens du parc national se chargent de nous rappeler que nous en sommes pas à l'abri de tremblements de terre et de leurs conséquences... En 1960, un terrible "terremotto" (tremblement de terre) avait complètement détruit la ville d'Ancud, située au nord de l'ìle.


Le lendemain de notre arrivée à Cucao, nous sommes partis pour une randonnée de 2 jours. Objectif : arriver jusqu'à la plage de Cole-Cole. 25km aller, 25km retour, dont une grosse partie (12 km) en remontant la plage. Pas de chance, le matin du départ, le ciel était gris, voire carrément brumeux, mais qu'importe, rien ne nous arrête, avec, toujours, le sourire !!!


L'ambiance était assez "mystique" (une expression que j'ai dû dire au mois 10 fois pour tenter de décrire l'ambiance). Un temps parfait pour faire naître ces  mystérieuses légendes... Notamment celle du "Caleuche" (prononcez Kaléoutché), un vaisseau fantôme qui se cache dans la brume... Nous étions bel et bien au bout du monde, là où, comme le croyaient nos ancêtres, la terre (plate) s'arrête et les océans tombent dans le néant...


Après 12 kilomètres de marche sur le sable (bien éprouvant pour les genous), nous avons traversé un pont et avons retrouvé un sentier plus stable.On n'y voyait goutte, comme dirait l'autre. Nous sommes arrivés à Huentemo.


Nous n'avons pas vu le Caleuche, ni ses marins prisonniers obligés d'y travailler 100 ans. Par contre, nous avons croisé cette petite horde de chevaux à demi sauvages... C'était magnifique, magique, que dis-je... Mystique !


Nous avons fait halte à Huentemo où nous avons décidé de laisser nos affaires dans un hospedaje (maison d'hôte) avant de continuer la balade jusqu'à Cole-Cole. C'est un couple très gentil qui nous a accueillis. La petite dame vit là depuis toujours. Une fois par mois, elle va à Castro, la ville principale de l'île.


Nous avons fait la connaissance de Chuiquitine, le petit chien de 3 mois qui jappait et nous suivait partout.


Nous avons repris notre route et avons marché encore deux heures pour arriver à la plage de Cole-Cole. A ce moment-là, le ciel s'est dégagé. On se croyait sur une plage désertedu Pacifique... Ah, mais en fait, si ! C'était bien une plage déserte du Pacifique ! Par contre, nous n'avons pas pu y rester très longtemps, à cause de grosses bestioles volantes qui nous harcelaient et qui piquaient. C'est la plaie du sud du Chili, et elles sont là tout le mois de janvier...



Nous avons donc rebroussé chemin et sommes revenus à Huentemo pour y passer la nuit.


Le lendemain, nous avons repris la route en sens inverse. Cette fois, le beau temps était de la partie, ce qui nous a fait découvrir le paysage sous un tout autre aspect.


Nous avons traversé le pont dans l'autre sens...


Et refait nos 12 kilomètres à pied sur le sable avant d'arriver à midi à Cucaco. Le soir, nous avons profité du coucher de soleil. La photo ci-dessous a été prise aux alentours de 21h30. Les jours sont longs sur Chiloé car nous commencons à être assez bas par rapport l'équateur ( et aussi parce que nous sommes en plein été). Sur la même latitude,  il y a la Nouvelle-Zélande, et rien d'autre que les océans...



Le 6 janvier, nous sommes partis de Cucao. Après un arrêt d'une nuit à Castro, nous sommes allés dans le village de Tenaun, sur la côte est de l'île. 


Le village vient de rénover sa très jolie église qui sent encore la peinture...


Nous avons fait un petit tour en bateau jusqu'à l'île de Mechuque (d'où le sourire ravi de Gaëtan).


Sur cette île (mais aussi à Castro), on peut voir des maisons sur pilotis, appelées palafitos.



Samedi, nous avons quitté Tenaun sous la pluie. Nous avons dû repasser par Castro pour arriver au nord de l'île, dans la ville d'Ancud, où nous avons passé une nuit avant de quitter Chiloé.

Nous sommes à présent à Puerto Montt, port industriel de la région, où nous prendrons bientôt le Navimag, bateau qui nous emmènera jusqu'à Puerto Natales après 4 jours et 3 nuits de traversées des fjords...



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